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J’ai mal à la tête et à l’univers

Projet poétique de vision européenne pour la bibliothèque de l’université de Graz


Année :
2016
Lieu :
Bibliothèque de l’Université de Graz

Le projet de la bibliothèque de Graz est conçu comme un triptyque. Chaque partie place l’individu au centre de croisements et de dialogues conceptuels : le concept primordial de l’éducation, la cartographie des désirs et des contradictions humaines, et les territoires infinis.

Notre proposition, appelée ICH HABE KOPF – UND WELTSCHMERZ, s’inscrit dans la perspective « œcuménique ». Le projet se déploie comme un poème sur l’environnement qui appelle à l’éveil du citoyen à travers une série de trois axes d’engagement. Un éveil par lequel chacun est invité à interpréter, inscrire, concevoir et penser sa place dans le monde.

Une bibliothèque est le seul endroit où les individus peuvent se connecter et avoir accès à l’univers, puisqu’il est représenté et analysé dans les archives, les livres, les recherches publiées stockées, les archives extérieures et les supports numérisés dont dispose une bibliothèque moderne. Nous pensons que les bibliothèques doivent également raconter leur propre histoire. 

Notre triptyque propose de placer l’individu entre un territoire, un concept et la cartographie des désirs et des contradictions humaines. 

Nous avons souhaité traduire cette idée en utilisant 3 secteurs des espaces extérieurs : 

1 – Le place de la bibliothèque
Le droit à l’éducation et à la connaissance, article 26 de la Déclaration des droits de l’homme, concernant l’éducation, la tolérance et l’amitié, sera situé sous le plafond du bâtiment. 

2 – Territoire infini
En montant l’escalier, on découvre progressivement une série de lignes et de points, créant ainsi une carte des étoiles ou un réseau de connexion du territoire. S’agit-il d’une carte du système ferroviaire européen ? Ou est-ce une carte des étoiles au sol ? Est-ce l’univers ? Qu’en est-il de la mobilité des connaissances ? Est-ce un système de neurones ?

3 – Cartographie des désirs humains : L’arbre de Graz
Sur un bâtiment adjacent, nous avons proposé de créer une œuvre participative en céramique avec 60 à 100 individus de l’université et des environs. “L’Arbre de Graz” exprime la vision des individus sur ce que représente leur université. Les domaines spécifiques de recherche pour cette œuvre d’art seront choisis avec les professeurs Barbara Reiter et Lukas Meyer et avec les participants.

SPONSORS

Françoise Schein
Nils Le Bot architecte
Barbara Reiter, philosophe
Lukas Meyer, philosophe

SPONSORS

Université de Graz