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Inscrire les Droits Humains à Kaboul

Un projet sur la démocratie à Kaboul


Année :
2004-2009
Lieu :
Stade de Kaboul, Kaboul

Dans les années 1990, en réponse à l’invasion du parti communiste soviétique et à la prise de pouvoir des islamistes, les moudjahidines ont combattu les ennemis étrangers, puis se sont affrontés entre eux. Ces dernières factions ont reçu l’aide des États-Unis pour lutter contre l’URSS. 

Les Talibans sont venus en Afghanistan en sauveur et se sont débarrassés des moudjahidines. Le Saoudien Ben Laden devient l’ami de Talibans. Puis, l’attaque du World Trade Center a eu lieu le 11 septembre 2001. Peu après le début du millénaire, deux ans après la libération de l’Afghanistan par les États-Unis, le pays était encore loin de la stabilité

Ce projet avait  pour objectif de contribuer au débat international sur l’ouverture de l’Afghanistan à la démocratie. 51 nations ont aidé les Nations Unies à la création de la paix. 

Nous avons cru à une utopie : nous avons voulu créer un projet en céramique sur les murs du stade de Kaboul où les talibans exécutaient leurs victimes. Les surfaces des murets et des bancs du stade devaient être recouverts de textes de la Déclaration des Droits Humains, inscrits en langues locales, le Dari et le Pachtou. 

L’atelier de Kaboul fonctionnait avec des artisans locaux qui remettaient en place leurs pratiques de céramique, de poterie et de calligraphie. En collaborant avec des artisans locaux, Inscrire promouvait la reconstruction culturelle. 

Notre partenaire locale, la journaliste allemande Britta Petersen, a travaillé intensément à ce projet jusqu’en 2001, pour créer la faisabilité de l’action et en trouvant les fonds nécessaires. Son partenaire, le Media Center pour l’Afghanistan, était à ce moment-là, une ONG internationale, qui travaillait à la reconstruction du champ de l’éducation et de la science en Afghanistan. 

La démocratie n’est pas seulement une question d’argent, elle a besoin d’un profond changement des mentalités et des consciences. Après la dictature communiste puis la terreur  islamiste,  la talibanisation des esprits a pris place et a  aliéné toute la culture du pays. En plus d’une reconstruction matérielle, l’Afghanistan avait besoin d’une renaissance culturelle et de la connaissance des droits humains qui est la base démocratique d’un Etat moderne. 

Mais trop de corruption a envahi le pays. 

Utopie est un beau mot. Nous avons essayé. Les talibans sont revenus.

En 2009, pour assurer sa sécurité, Britta Petersen a dû quitter Kaboul.

ÉQUIPE

Britta Pettersen
Françoise Schein

PARTENAIRES ET SOUTIENS

Britta Petersen
GMIC Le Centre des médias pour l’Afghanistan était une ONG créée par nos collaborateurs locaux. Maintenant, elle est gouvernementale.
Centre de formation TEVTA à Lahore au Pakistan
UNESCO forme de jeunes potiers aux anciennes techniques de fabrication de tuiles à Herat

SPONSORS

German Heinrich-Boell-Foundation

LIENS
KIT PÉDAGOGIQUE
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